Het genus van leenwoorden in het Brussels | Amsterdam University Press Journals Online
2004
Volume 64, Issue 2
  • ISSN: 0039-8691
  • E-ISSN: 2215-1214

Abstract

Dans un article paru en 2009, De Schutter et Taeldeman ont analysé le genre des emprunts nominaux dans les dialectes de six régions situées en Belgique. Il apparaît que l’attribution du genre dans la région bruxelloise peut être considérée comme très hétérogène (instable), par rapport aux dialectes de quatre autres régions, à savoir la Flandre centrale, l’ouest de la province d’Anvers, la zone de transition entre la Flandre Orientale et le Brabant Flamand, ainsi que le Brabant méridional. C’est aussi le cas des données obtenues dans la région côtière de la Flandre Occidentale, ce qui peut toutefois s’expliquer d’une manière différente. À Bruxelles l’extrême variété ne semble pas être due à des facteurs intralinguistiques, mais bien uniquement, ou du moins d’une manière prépondérante, à des aspects extérieurs, sociolinguistiques donc, de la situation bruxelloise, à savoir l’ensemble complexe de relations  des locuteurs bruxellois vis-à-vis des deux langues, la langue d’origine (le français) et la langue d’accueil (le dialecte local). Le présent article porte essentiellement sur la problématique du genre des noms d’emprunt dans le dialecte bruxellois. L’attribution d’un genre à ces substantifs peut être considérée comme le résultat d’une interaction intense entre divers facteurs internes (aux langues considérées) et externes: d’une part : la structure du mot (structure syllabique et place de l’accent tonique), les caractéristiques phonotactiques (concernant aussi bien le début que la fin du mot), la similitude ou la différence formelle par rapport au mot dans la langue d’origine, une catégorie sémantique spécifique (en l’occurrence les noms de plantes)d’autre part des caractéristiques personnelles des locuteurs : leur âge, la langue de l’école qu’ils ont fréquentée, le rôle respectif des langues de culture (le français, mais aussi le néerlandais) dans leur vie professionnelle et familiale (ce dernier point pouvant expliquer, peut-être, les différences constatées entre informateurs masculins et féminins). Tous ces facteurs peuvent être déterminants dans la conservation du genre original (français) dans le dialecte récepteur (bruxellois). Il semble bien que ces divers facteurs jouent un certain rôle dans l’attribution du genre aux noms empruntés dans l’ensemble des dialectes brabançons (ce qui est suggéré, mais n’a pas pu être étudié dans cet article). Il se pourrait que les facteurs intralinguistiques gagnent en importance au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Bruxelles.

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2012-12-01
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